PUZZLE

Drames satyriques de Noël (50mn)

 

En coproduction avec la Cie l'Optimiste
Écrit et interprété par Sophie Weiss et Carlos Nogaledo

 

 

Avec le soutien de L’usinotopie (31), le Tas de sable/ Ches Panses Vertes (80), l’Eté de Vaour, le Théâtre de l’Abbaye (94)
Co-productions : Compagnonnage par ODRADEK – Compagnie Pupella-Noguès (Centre de Création et de Développement pour les Arts de la Marionnette, missionné par le Ministère de la Culture-DGCA), SMAD Cap Découverte (81)

 

Spectacle tout public à partir de 12 ans

 

 

Synopsis:

 

Les deux interprètes-marionnettistes collent nos yeux au creux d’une serrure, un soir de Noël, pour entre-apercevoir des vies qui se croisent, se font et se défont.
Vies réelles, vies rêvées, vies fantasmées, tourmentées, brisées ou remises en cause…
Entre marionnette et théâtre, “Puzzle” explore une forme particulière, celle du témoignage.
Ces petits bouts d’existences sont ceux de personnages qui nous ressemblent ou pas, et qui nous dévoilent une part de leur intimité, fragile, décalée, drôle ou tragique.

 

 

Note d’intention:

 

« Puzzle », comme représentation de l’humanité, dont chaque individu serait l’une des pièces.
Directement ou indirectement liés les uns aux autres, un maillage invisible et pourtant bien réel se tisse.
Le monde, notre société, nous conditionne en nous imposant son fonctionnement et des croyances de toutes sortes, religieuses, économiques, familiales etc…
Noël en est un exemple significatif. Dans ce contexte qui invite au rassemblement, il nous renvoie à notre rapport à la famille, au bonheur orchestré, faisant souvent surgir des douleurs passées et présentes.
Le père noël, lui, est omniprésent, tel un dieu tout puissant auquel petits et grands voudraient croire et surlequel se cristallise l’expression de leurs frustrations, se déchargeant de la responsabilité de leur propre bonheur. Mais il n’est qu’un pantin dans ce grand jeu de dupe, une croyance construite par des hommes pour manipuler d’autres hommes.
Le commerce utilise et entretien cette illusion et nous propose un monde où la consommation serait indispensable à notre épanouissement.
Et si tout ça n’était qu’une grande farce ?
À travers les differents registres et formes proposées pour ces quatres histoires, nous nous interrogeons, sans porter de jugement, sur la question d’exister dans notre singularité, libre de tout asservissement.
Derrière les sapins lumineux, le bonheur programmé, il y a d’autres valeurs, plus authentiques, celle d’humains en quête d’eux même et de leurs propres vérité.